J’ai eu le plaisir d’assister au colloque « Indicateurs de richesse et bien-être » organisé par la fondatrice de « les Nouvelles News », Isabelle Germain. Ce colloque s’est tenu au sein du campus de Microsoft France à Issy les Moulineaux. Microsoft, entreprise innovante en matière de pratiques de Ressources Humaines et de Management.
Quel est le contexte de ce colloque ? Les Nouvelles News font le constat suivant : « Aujourd’hui, notre seul indicateur de richesse est le Produit intérieur brut (PIB). Il oriente les politiques publiques. Mais la quête de PIB se fait souvent au détriment du bien-être. Depuis plus de 30 ans, des intellectuels réfléchissent à une meilleure prise en compte des richesses provenant du bénévolat, du travail familial et domestique, du temps libre, de nouveaux modes de production… L’an dernier, la Commission Stiglitz proposait une nouvelle approche.»
Deux tables rondes ont été organisées avec des intervenant(e)s de qualité (chercheurs, responsables politiques et associatifs) pour faire le point sur cette problématique d’indicateurs de richesse et de bien-être.
1) Que faut-il mesurer ?
Intervenant(e)s : Philippe Le Clézio, membre du CESE, secrétaire confédéral CFDT. Pierre Larrouturou, économiste, Conseiller régional d’Ile de France. Hélène Combe, sociologue/politiste à l’observatoire de la décision publique.
2) Comment la mesurer ?
Intervenant(e)s : Florence Jany-Catrice, économiste à Lille 1 et au CLERSE , François Fatoux, délégué général de l’Observatoire sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises (ORSE), Martine Durand, Directrice des statistiques à l’OCDE.
Ce que j’ai retenu de cette soirée de débat :
- Le P.I.B (Produit Intérieur Brut) est insuffisant pour refléter l’ensemble des richesses d’un pays comme le bénévolat, les activités du care, les activités domestiques, l’implication citoyenne, etc…
- La croissance s’accompagne de dégâts naturels et d’inégalités.
- Selon Dominique Méda, « la société est plus que légitime pour dire ce qu’est, pour elle, la richesse et déterminer les dimensions à retenir pour de nouveaux indicateurs ».
- Des questions restent ouvertes : peut-on et faut-il tout monétariser ? Qui est légitime pour penser cette question de la richesse, du bien-être pour tous ?
- François Fatoux, délégué général de l’Observatoire sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises (ORSE), a proposé un indicateur simple : le pourcentage des femmes dans l’encadrement supérieur des entreprises. Ce qui permettrait de casser le « plafond de verre », de revoir l’organisation du travail, de mettre en place des mesures d’articulation vie professionnelle – vie personnelle et aussi d’impliquer les hommes.
Si vous souhaitez écouter les intervenant(e)s de ces 2 tables rondes, je vous invite à visionner les vidéos sur le site des Nouvelles News. Vous y trouverez aussi une synthèse complète des sujets abordés.
Et vous, que pensez-vous de ce sujet ?
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Source de l’image : site des Nouvelles News