J’ai eu le plaisir d’assister à la table ronde “il n’y a pas d’entreprise responsable sans hommes et femmes responsables” organisée par Companieros et la CFE-CGC, ce lundi 4 avril 2011, en présence de :
- Jean-Frédéric Dreyfus, trésorier national de la CFE-CGC,
- François Fatoux, Délégué général de l’ORSE,
- Antoine de Gabrielli, fondateur de Companieros et animateur de cette table ronde,
- Bernard Van Craeynest, président de la CFE-CGC,
- et d’anciens étudiants des formations Companieros, labellisés RSE.
Antoine de Gabrielli nous a présenté la philosophie de Companieros. C’est un organisme de formation agréé, qui propose des formations sur les grands sujets de la Responsabilité Sociétale de l'Entreprise (RSE), pour accompagner dans une réflexion éthique, libre et responsable une nouvelle génération de managers.
Antoine de Gabrielli fait le constat de l’absence de modules de formation concernant la Responsabilité Sociale d’Entreprise au sein des établissements de formation supérieure (grandes écoles, écoles de commerce et universités). Les sujets comme le handicap, l’égalité professionnelle hommes-femmes et la RSE sont peu, voire pas du tout, abordés dans les cursus de formation initiale. Or, c’est dès l’école que les étudiants doivent intégrer dans leurs valeurs et comportements ces sujets pour faire changer les mentalités en entreprise.
Ces formations sont aussi dispensées en entreprise pour les cadres volontaires et curieux.
Quels sont les trois points clés de la pédagogie Companieros ?
1. La pédagogie horizontale
La pédagogie Companieros privilégie un processus de transmission « horizontal » plutôt que « vertical ». Recrutés sur la base du volontariat, de petits groupes de précurseurs sont préalablement formés aux compétences et connaissances nécessaires, mais aussi à la transmission de celles-ci à des pairs.
2. La rencontre
Companieros centre sa méthode sur la rencontre, condition d’un premier changement de regard, premier pas vers un changement de comportement. L’objectif est de bousculer stéréotypes, convictions et préjugés, tout en permettant de s’informer et de mieux comprendre le quotidien de certains salariés.
3. La labellisation
Ces labels RSE sont des certificats permettant de repérer les managers et futurs managers, non pas experts des thématiques RSE, mais suffisamment éclairés pour les aborder avec réalisme dans leur vie professionnelle et adopter une attitude volontariste facilitant le changement.
Ces labels sont adossés sur la pédagogie RSI (Responsabilité Sociétale Individuelle) qui fait l’objet d’un accord AFNOR.
Les avantages du label sont :
- assimiler les concepts,
- avoir confiance en soi sur la maîtrise du sujet RSE,
- intégrer une compétence managériale orientée RSE,
- créer un réseau de collègues labellisés (plus de 3000 étudiants labellisés).
Comme dit Antoine de Gabrielli, cela permet “une syndication des énergies pour produire un changement”.
Car, au delà de l’entreprise qui doit prendre ses responsabilités, chacun doit également faire un travail sur soi-même et s’interroger sur ses propres pratiques managériales.
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Pour en savoir plus :
Vous pouvez retrouver la synthèse de cette table ronde réalisée par la CFE-CGC ainsi que les vidéos de cette soirée à cette adresse : http://www.cfecgc.org/ewb_pages/t/tablerondecfecgccompanieros.php