Le roman « Les petits galets », c’est l’histoire romancée de Tom, un enfant dont le destin s’annonce tragique, qui nous conduit au fil des pages vers la quête du bonheur. Par le biais d’un jeu qui s’articule autour de six règles simples, Tom apprend petit à petit à être heureux.
C’est une histoire qui nous permet d’apprécier et d’appliquer les règles fondamentales du bonheur pour vaincre l’impossible.
Gil Wozelka, l’auteur de cet ouvrage, a chaleureusement accepté une interview pour nous expliquer la genèse de ce roman.
En lisant votre livre, je me suis demandée si c’était une partie de votre vie ?
C’est également la première question que m’a posée mon éditrice lorsqu’elle a pris contact avec moi pour me proposer d’éditer « Les petits galets ».
Je lui ai répondu la vérité : à savoir que ce roman est totalement fictif. Pourtant cette question anodine m’a hanté pendant les jours qui ont suivi notre conversation et je n’ai eu de cesse de me demander en boucle pourquoi elle m’avait posé cette question ? Pourquoi justement celle-là ?
En y repensant, il m’est alors revenu en mémoire une anecdote qui au premier abord était restée insignifiante et qui a semblé prendre soudain tout son sens : un an avant l’écriture des petits galets, lors d’un voyage à Bali, j’avais eu l’opportunité rare de pouvoir rencontrer une vraie chamane. Une personne incroyablement bienveillante et vivant dans le plus simple dénuement. Lors de notre discussion (par l’intermédiaire de son mari qui parlait anglais) elle m’avait - entre autres choses - parlé de mes vies passées.
Je vous donne en mille ce qu’avait été mon métier dans ma vie précédente ? Un soigneur et pas n’importe quel soigneur… Un soigneur d’enfants malades !
Tout cela pour dire que, même si cette histoire n’est pas une partie de ma vie actuelle, elle est peut être – si on veut y croire - une partie d’une de mes vies passées.
Pouvez-vous nous en dire plus sur l’origine de cette belle histoire ? Pourquoi avoir choisi la thématique du bonheur ?
Initialement, je voulais écrire un petit guide du bonheur à destination de mes enfants et plus généralement à l’usage des adolescents car je réfléchis sur ce sujet depuis plus de trente ans et j’ai décanté un certain nombre de règles qui me semblent être à la source de que l’on appelle communément le bonheur.
J’ai commencé à écrire ce guide et j’ai rapidement trouvé que l’approche en forme de guide du bonheur était trop « technique » et qu’il serait plus facile à lire et à digérer si je l’encapsulais dans un roman, dans une histoire.
C’est comme cela que l’idée des petits galets est née…
Le roman est en fait le premier tome d’une trilogie. Pourquoi avoir fait le choix de découper votre roman en 3 tomes ?
Je n’ai pas choisi d’en faire une trilogie. Au départ « les petits galets » était une histoire indépendante et je n’avais pas prévu d’en faire une suite.
Ce sont mes premiers lecteurs qui m’ont mis la puce à l’oreille en me demandant de leur raconter l’histoire de « l’endormeuse » ; personnage fugace mais fondamental dans le roman. J’ai alors commencé à réfléchir à ce que pourrait être une suite et j’ai conçu cette trilogie qui remonte le temps au lieu de le descendre.
Le second tome se passe 30 ans avant « les petits galets » et explique aux lecteurs d’où vient ce personnage mystérieux que tous surnomment « l’endormeuse ».
Le dernier tome – que je suis en train d’écrire – se déroule encore 30 ans plus tôt et est un roman épistolaire qui donne les clés finales de ces trois histoires dont le thème central est le bonheur.
Vous avez des responsabilités au sein d’un grand groupe industriel français. Comment vivez-vous votre articulation vie professionnelle – vie personnelle au quotidien ? En êtes-vous satisfait ?
Je n’en suis pas satisfait, j’en ai besoin !!
C’est ma soupape de sécurité, mon jardin secret ; plus si secret que ça d’ailleurs depuis que « les petits galets » ont été publiés car j’ai pris le parti de le partager avec mes collègues de bureau.
D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu ce besoin d’écrire et cela m’a continuellement aidé à équilibrer ma vie professionnelle et ma vie personnelle. C’est un espace de liberté totale où je suis libre d’inventer des histoires, de donner vie à des personnages qui me permettent peut être d’être vraiment moi-même.
C’est un peu schizophrénique en y réfléchissant mais c’est certainement le meilleur remède que j’ai trouvé contre le stress et la morosité.
Auriez-vous des conseils à donner aux lecteurs de ce blog sur l’articulation vie professionnelle – vie personnelle ?
Le meilleur conseil que je peux leur donner est de lire « Les petits galets » !
Souhaitez-vous ajouter autre chose ?
On me demande souvent pourquoi j’ai signé GIL et pas GILLES qui est mon prénom officiel. La raison en est simple : quand je suis né, en 1965, ma mère voulait m’appeler GIL mais la mairie a refusé d’enregistrer un prénom qui n’était pas dans le calendrier. Elle s’est donc rabattue sur GILLES mais GIL est resté mon prénom de cœur, mon prénom de naissance.
J’ai toujours signé mes écrits sous ce prénom de trois lettres ; comme si celui qui écrivait était le vrai GIL ; l’authentique.
Je suis heureux aujourd’hui de publier sous ce prénom là car c’est un peu comme une nouvelle naissance.
La naissance du GIL que ma mère a mis au monde il y a 46 ans.
Merci Gil Wozelka pour cette interview.
Vous pouvez retrouver « Les petits galets » de Gil Wozelka depuis le 14 juin à la Fnac et dans les librairies et également sur internet sur les sites de la Fnac et sur Amazon.
Plus d’informations :
« Les petits galets », Gil Wozelka, Elixir Editions,
Prix conseillé : 12,50 euros TTC
Site : www.wozelka.fr
Contact presse : [email protected]