Vers une articulation des temps de vie !

Evénement – La co-université d'Intelligence Collective avec Imaïetis et Mensch Collective

J’ai participé le 29 août dernier à la co-université d'Intelligence Collective, à la Villa Bonne Nouvelle (vitrine de l'innovation RH du Groupe Orange), organisée par Imaïetis en partenariat avec Mensch Collective. J’ai découvert cette organisation grâce à Engage University. En effet, en suivant le programme Transformation chez Engage University en mars dernier, j’ai rencontré Chloé Grabli qui a animé un module de formation sur l’intelligence collective. J’ai beaucoup apprécié son approche. Mensch collective est une boutique de consulting collaboratif et innovant. Voici la présentation de cette organisation : « nous permettons à un collectif de transiter vers le monde du travail de demain, d'affronter des enjeux complexes et de faire évoluer les modes de fonctionnement, en construisant et conduisant des processus collaboratifs et innovants. »

Vous pouvez lire leur manifeste et notamment cette phrase qui fait sens pour moi :
« L’intelligence collective permet de faire vibrer l’organisation
L’intelligence collective est un outil qui permet de trouver rapidement des solutions concrètes et pertinentes aux enjeux complexes. L’effet secondaire est le renforcement du lien et de la vitalité. »

Une journée pour partager et pratiquer des savoir-faire et savoir-être d’intelligence collective : c’était la présentation de cet événement du 29 août dernier.
Le format est assez innovant : 3 ateliers, d’1h30 chacun, en mode « GIVER » (vous animez 1 atelier) et/ou « TAKER » (vous profitez d’1 à 3 ateliers). Le programme définitif des ateliers a été établi le jour même de l’événement. Le lâcher-prise est donc obligatoire lorsque l’on souhaite participer à ce type de journée. Nous étions une trentaine de participants à découvrir le programme après un petit déjeuner d’accueil et d’un temps pour briser la glace en se présentant toutes les minutes par binôme. Un exercice dont nous n’avons pas forcément l’habitude. Des images ou des cartes-valeurs pouvaient être un support à notre présentation. J’ai bien apprécié piocher la carte de l’authenticité qui me définit assez bien.

 

Personnellement, le choix des 2 ateliers a été complexe. L’atelier de l’intelligence émotionnelle et celui de partage de pratique concernant un cas de transformation réelle qui mêle stratégie, RH et organisation m’ont beaucoup apportés en termes de regard et d’approche.
D’autres ateliers étaient à l’ordre du jour comme le co-developpement systémique, les 6 chapeaux de Bono, l’arbre de vie, l’initiation à la facilitation graphique, le partage de pratique concernant un cas de co-design atelier et enfin un partage sur la construction d’un réseau utile d’indépendants.
J’ai vraiment apprécié l’ambiance générale de cette journée, avec des participants venant d’horizons différents et en même temps partageant finalement les mêmes valeurs en terme de posture et de communication.

 

J’ai hâte de continuer cette aventure pour continuer ce partage de pratiques en matière d’intelligence collective ! A suivre...

Evénement - Le bonheur...en 2016...

Il est encore temps de vous souhaiter une belle et douce année 2016 ainsi qu’à vos proches et familles.

Une année tout en sérénité sous le signe du bonheur.

Pour commencer cette année, je souhaite revenir sur un événement de fin d’année qui m’a particulièrement ressourcé :  la journée Maman Travaille organisée par Marlène Schiappa et toute son équipe.

Souvenez-vous, j’ai participé dès le départ à cette journée innovante concernant l’articulation vie professionnelle et vie personnelle :

Je suis intervenue le 09 février 2012 (1^ère journée Maman Travaille) à la table ronde « Les politiques de conciliation qui fonctionnent ». Vous pouvez lire le contenu de mon intervention ici .

La deuxième journée de Maman Travaille a eu lieu en juin 2013. Vous pouvez lire le programme ici. C’était une journée très riche avec un angle intéressant, celui des personnalités politiques.

La troisième journée Maman Travaille a donc eu lieu le 08 décembre 2015 avec un programme très riche et innovant avec pour fil rouge : le bonheur.

Au fil des années, c’est toujours un vrai bonheur de retrouver ces femmes et hommes qui œuvrent pour l’articulation vie professionnelle et vie personnelle. Cela me fait penser à cette autre initiative : les passeurs du bonheur citoyen, une belle initiative qui donne beaucoup d’espoir sur un mouvement en marche dans nos sociétés occidentales.

Ce que j’ai retenu en écoutant les différents intervenants :

- « Il ne faut jamais négocier avec ses rêves, toujours aller au bout de ses envies », témoignage de la directrice marketing et communication de chez O2, Géraldine Durand

- L’émouvant témoignage d’Anaïs Lunet, directrice de l’agence BforBaby : «J'ai réalisé que toutes les affaires qui me plaisaient, quand je me suis installée avec mon compagnon et que nous avons eu des enfants, je les ai mises à la cave. En fait je m'étais mise, moi, à la cave. Alors j'ai tout sorti : mes photos, mes cahiers intimes, mes objets vintages... je me suis sortie de la cave. » A découvrir, en audio, en intégralité ici.

- L’initiative « le Pacte Transparence Crèches ». Ce pacte vise à rendre publics les modes d’attribution des berceaux.

- le two women show d’Audrey Akoun et Isabelle Pailleau. Un vrai moment de bonheur ! Souvenez-vous, je les avais interviewées en 2012 pour la fabrique à bonheurs.

- Oser lâcher son trapèze pour attraper le suivant. Le titre de cette table ronde est inspiré de ce livre, écrit par Olivier Clerc.

C’était vraiment une journée à vivre ! Vraiment hâte de participer à la prochaine ;-)

Je profite de cet article pour vous remercier de me suivre et de me lire depuis maintenant presque 6 ans. Je fêterai l’anniversaire de mon blog en mars prochain. D’ici là, je vous dis à très bientôt pour un prochain article.

Focus sur...Le secteur de l’économie sociale et solidaire et la qualité de vie au travail

L’économie sociale et solidaire, un secteur à part mais qui a un poids certain.

Le concept d'économie sociale et solidaire (ESS) désigne un ensemble d'entreprises organisées sous forme de coopératives, mutuelles, associations, ou fondations, dont le fonctionnement interne et les activités sont fondés sur un principe de solidarité et d'utilité sociale. 2,3 millions de salariés y travaillent soit 10,3 % de l’emploi en France.

Ces entreprises adoptent des modes de gestion démocratiques et participatifs. Elles encadrent strictement l'utilisation des bénéfices qu'elles réalisent : le profit individuel est proscrit et les résultats sont réinvestis. Leurs ressources financières sont généralement en partie publiques.

De manière générale, dans l’ESS, il y a une dimension plus forte d’engagement dans son poste de travail. 

Pourquoi parle-t-on de qualité de vie au travail ?

En 2013, les partenaires sociaux ont signé le premier accord national interprofessionnel sur la qualité de vie au travail (ANI). Cette approche particulière de la place du travail dans la vie des salariés et la performance des entreprises s’installe progressivement et ceci même en temps de crise économique, comme la possibilité d’une voie nouvelle de progrès. 

La qualité de vie au travail au sein de l’ESS

Le 1er baromètre de la qualité de vie au travail a été réalisé en octobre 2013 par la mutuelle CHORUM avec l’appui technique de l’institut de sondages CSA et le soutien du ministère chargé de l’ESS et de la consommation. Ce baromètre a permis d’obtenir une vision croisée de 6261 dirigeants et salariés d’associations (72%), mutuelles (19%), coopératives (3%) ou fondations (1%).

Un des objectifs de cette étude était de savoir si les salariés étaient plus épanouis dans le secteur de l’ESS que dans le secteur privé. Est-ce que la qualité de vie au travail est meilleure dans le secteur de l’ESS ?

Les résultats sont intéressants :

• 85% des salariés et 92% des dirigeants souhaitent continuer à travailler dans ce secteur,
• La qualité de vie au travail y est légèrement mieux perçue par les salariés que dans le secteur marchand, avec une note de 6,3/10 – contre 6,1/10 dans le secteur privé lucratif (étude de l’ANACT de 2013)
• 85% des salariés et plus de 93% des dirigeants apprécient le sens, la variété et l’utilité du travail.

Cependant, les salariés de ce secteur ont aussi un sentiment de dégradation de leurs conditions de travail surtout ceux qui ont vécu des fusions ou regroupement de structures.

Quant aux dirigeants, ils sont affectés par une pression temporelle constante (73%) et une charge de travail excessive (59%).

D’autre part, il faut aussi prendre en compte, comme dans les autres secteurs d’activité, la souffrance au travail et les risques psychosociaux.

Ces thématiques sont parfois plus prégnantes dans ces structures de l’ESS. En effet, les salariés ont un engagement très fort, qui se confond parfois avec leur vie personnelle. C’est le « syndrome du militant ». Les sphères professionnelles et personnelles sont donc très proches et ne permettent pas aux salariés de prendre le recul nécessaire face à certains conflits en entreprise. Ainsi, les conflits sont souvent plus violents et plus compliqués à résoudre.

Enfin, les risques psychosociaux,  notamment le stress, sont liés à des caractéristiques des métiers de l’économie sociale (contact avec un public, horaires atypiques, morcelés, insuffisance de moyens matériels et humains, contraintes physiques, charges de travail excessives, pression temporelle…).

Il est intéressant également de savoir que des facteurs atténuant ces risques sont également présents : existence de collectifs de travail soudés, association des salariés au projet de la structure, démarches de prévention actives…

Et, si la qualité de vie au travail dépendait de la création et de l’animation de collectifs en lien avec des valeurs humaines fortes (vraiment mises en place et non affichées) au sein des organisations de tous secteurs d’activités ?

[publié le 15/06/2015 sur le site de MyRHLine]

Evénement - Les 5 ans de mon blog !

Mars 2010 - Mars 2015 : mon blog fête déjà ses  5 ans ! C'est long et court à la fois. Beaucoup d'événements durant cette période :

- la création de Critères de Choix, cabinet de conseil en stratégie humaine (conseil, formation et étude sur l'articulation entre vie professionnelle et vie personnelle). La parution d'une étude dans le secteur du conseil m'a permis de mettre en lumière les pratiques sur le sujet de l'articulation vie professionnelle et vie personnelle dans 10 cabinets de conseil. Et de faire connaitre et adhérer d'autres entreprises sur ce sujet, très présent. L'animation de conférences et de formations ont aussi permis de partager les bonnes pratiques avec les DRH et RRH. 

- le retour vers mon métier de Responsable RH à partir de 2013, au sein de la Mutuelle Générale de la Police. Durant ce remplacement pour congé maternité, j'ai vraiment pris goût au management et j'ai pu tester sur le terrain les conseils élaborés durant mon activité à Critères de Choix.

- l'opportunité d'obtenir un poste de Responsable RH (création) au sein d'une entreprise en plein développement, dans un secteur plein d'avenir en 2014. En effet, Enercoop est une SCIC, Société Coopérative d'Intérêt Collectif et est un fournisseur d'électricité "verte"  c'est à dire d'origine renouvelable  (solaire, éolien, hydraulique et biogaz). Ses bénéfices sont réinvestis dans les énergies renouvelables. C'est une entreprise appartenant au secteur de l'Economie Sociale et Solidaire. C'est une expérience très riche actuellement car l'objet de cette entreprise n'est pas de gagner de l'argent pour gagner de l'argent. Une vidéo qui explique tout, ici.

Tout est à inventer : management, politique de rémunération, posture de collaboration,...Je participe à l'innovation sociale au sein de cette structure. Et, c'est passionnant !

Actuellement, je me documente sur le thème des entreprises libérées. C'est une voie qui ouvre de nouvelles perspectives en terme de management et donc d'articulation vie professionnelle- vie personnelle. Je vous conseille d'ailleurs le documentaire "le bonheur au travail" (Arte) qui a mis en perspective des entreprises comme Chronoflex, Favi ou bien Harley Davidson.

Je tiens à vous remercier pour vos encouragements et vos commentaires !

Si vous souhaitez que je développe certains thèmes dans les prochaines semaines, laissez-moi un commentaire sous l'article !

A très bientôt !

Focus sur...La flexibilité du temps de travail : un levier au cœur de l’articulation des temps de vie en entreprise

 

 

 

Il apparaît que le temps de travail ne soit plus régulier et prévisible. Quelles réalités recouvrent cette flexibilité du travail ? De nouvelles formes de travail sont apparues : horaires atypiques, horaires décalés plus tôt le matin  et/ou plus tard le soir, modulation des horaires, horaires fractionnés sur la journée, travail du week end, etc…

Les conséquences de cette flexibilité sont visibles en entreprise et rendent compliquées le passage des consignes, le partage d'information,  la participation au Comité d'Entreprise ou à la vie syndicale par exemple. Les membres d'une famille peuvent avoir des horaires complètement différents, ce qui complique également la vie familiale et celle de couple.

Les différents types de contrat de travail facilitent la vie de l'employeur par rapport à la saisonnalité de la production par exemple. Nous pouvons retenir les contrats type temps partiel, travail de nuit, les horaires individualisés et la mise en place de compte-épargne temps dans certaines organisations.  D'après Gazier (2005), "dans cet univers régulé d'après de nouvelles déterminations sociales fortes, l'individu doit individuellement assumer la responsabilité de sa qualification, de sa santé, de sa mobilité, bref de son employabilité (marchés transitionnels, alternance de travail, formation, autres…).[1]

[…] Pour lire la suite de mon article, je vous invite à vous rendre sur le portail MyRHLine

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[1] Gazier B, (2005), Vers un nouveau modèle social, Paris, collection Champs, Flammarion

Source de l'image : http://wellcom.fr/presse/regus/2014/02/flexibilite-travail/

Focus sur...L’articulation des temps de vie dans le monde des PME. Quelles approches ?

Habituellement, les médias mettent en avant des dispositifs d’articulation des temps de vie au sein des entreprises du CAC 40 au travers des conciergeries ou des crèches d’entreprise, structures concrètes et physiques.

Mais, les dispositifs d’articulation des temps de vie ne se limitent pas à ce type de solutions ni aux grands groupes.

En effet, le monde des PME est innovant sur cette problématique mais fait peu parler de lui médiatiquement. Peu d’étude relate les projets de qualité de vie au travail dans les PME.

Pourtant, les enjeux dans les PME sont tout autant stratégiques et critiques : réduire l’absentéisme, fidéliser les salariés et réfléchir à l’engagement de ces derniers.

Les PME se font donc plus discrètes sur cette question d’articulation des temps de vie en entreprise. Leur approche est plus orientée terrain et s’avère aussi plus pragmatique. Les managers de proximité jouent un rôle important et semblent plus présents.

 

Quelles sont les mesures d’articulation des temps de vie proposées dans les entreprises ?

[…] Pour lire la suite de mon article, je vous invite à vous rendre sur le portail MyRHLine

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Source de l'image : http://www.womentomorrow.fr/ 

Evénement - Tournée nationale de l'égalité professionnelle !

 

Si vous n'avez pas vu Blandine Métayer dans son spectacle "Je suis Top !", c'est le moment d'y aller. Souvenez vous de son interview sur le blog il y a 3 ans.

A l’initiative de Changement de décor, une tournée Nationale est organisée, en partenariat avec l’ANDRH, IMS entreprendre, FACE, la Charte de la Diversité, le ministère des droits de femmes et l’AFMD.

 Chaque soirée, est composée :

 - de la représentation du spectacle ( 1’15 ),

- d’un débat avec la comédienne ( 15-20 mn)

- et d’une table ronde (30 mn),  qui sera l’occasion pour les partenaires d’informer et de communiquer sur les actions mises en place au niveau local et régional.

Pour en savoir plus :

Dates et lieux sur http://www.jesuistop.fr/billetterie/.

Focus sur...Le contrat de génération : un nouvel outil pour aborder l'articulation des temps de vie en entreprise ?

Pour assurer la compétitivité et la performance des entreprises en France, le contrat de génération a été mis en place et est issu d’un accord unanime des partenaires sociaux (accord National Interprofessionnel signé par toutes les organisations syndicales et patronales du 19 octobre 2012)

Le contrat de génération complète les outils existants comme l’accord sur les séniors et celui sur l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes.

Quels sont les atouts des salariés-séniors ? Quelle sont les mesures d’articulation des temps de vie présentes dans les contrats de génération ? Est-ce une opportunité pour mener une réflexion plus globale au sein de l’entreprise ?

Plus de 7300 accords de contrat de génération ou plans d’actions d’entreprise ont été déposés à la fin décembre 2013. C’est un outil pour la promotion des jeunes et des séniors et pour la solidarité entre les générations.

Cet accord a 3 objectifs majeurs :

• L’emploi des jeunes en CDI,
• Le maintien dans l’emploi ou le recrutement des seniors,
• La transmission des compétences et des savoir-faire.

Une mesure est commune à tous les accords de contrat de génération : l’aménagement des fins de carrières et la transition entre activité et retraite.

Cette mesure est intéressante car cela rejoint l’accord sur l’égalité professionnelle femmes-hommes qui a pour axe, l’articulation des temps de vie.

L’entreprise peut donc s’emparer de ce contrat de génération pour réfléchir à l’articulation des temps de vie pour sa population plus spécifique de salariés séniors.

[…] Pour lire la suite de mon article, je vous invite à vous rendre sur le portail MyRHLine

Et vous, qu’en pensez-vous ?

 

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Source de l’image : Chambre de Métiers de l’Artisanat de la Haute Garonne

Focus sur...Et si la conciliation famille et travail nous concernait tous ?

Organisé par l’ORSE et l’UNAF, le colloque du 21 novembre 2013 « Et, si la conciliation famille et travail nous concernait tous ? » a le mérite de nous interpeler et d’aborder sous un autre angle l’articulation des temps de vie en entreprise. Le problème est posé : comment répondre à la diversité des besoins des salariés tout au long de la vie, et pas seulement à l’arrivée d’un enfant ?

Des mesures autour de la parentalité mais ce n’est pas suffisant…

Depuis 2008, le sujet de la parentalité et notamment de la petite enfance est pris en compte lors de la négociation d’accords d’entreprise sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. Ce n’est qu’une partie du sujet de l’articulation des temps de vie en entreprise. Car, la vie d’un salarié-parent ne s’arrête pas aux 3 ou 6 ans de son enfant. Et, le sujet du mode de garde ne fait pas tout non plus. Comment aménager son emploi du temps de salarié lorsque son enfant a une maladie chronique, un handicap ou bien lorsqu’il nécessite de multiples prises en charge extérieures (psychologue, orthophoniste, psychomotricien, orthoptiste, ergothérapeute,…) en cas de troubles des apprentissages à l’école ? Car, bien sûr, tous ces temps de soin ou de prise en charge ont lieu lors de la journée de travail des salariés-parents. Certaines entreprises ou certains secteurs (ex : banque – assurance-mutualité) ont parfois un nombre de jours RTT assez élevés (une vingtaine de jour en moyenne) qui permettent aux salariés concernés de pouvoir se dégager pour accompagner au mieux leurs enfants mais le regard de l’entreprise sur cette question n’est pas toujours évident.

[…] Pour lire la suite de mon article, je vous invite à vous rendre sur le portail MyRHLine

Et vous, qu’en pensez-vous ?

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Source de l’image : Invitation au colloque “Et si la conciliation travail et famille nous concernait tous ?”, le 21 novembre 2013, ORSE / UNAF

Evénement - Le "bien-être au travail" à la Comédie Bastille

J’ai participé avec beaucoup de plaisir à l’événement organisé par Ma Vie En Mieux (souvenez-vous de l’interview d’Isabelle Le Bouëtté, fondatrice de Ma Vie En Mieux), Decommedia (Théâtre d’entreprise et production audiovisuelle) et Les Petits Chaperons Rouges (Entreprise de crèche d’entreprises), le 02 décembre dernier.

Le « Bien-Etre au travail » était à l’honneur à la Comédie Bastille. Il a réuni une soixantaine d’entreprises qui ont souhaité découvrir de nouvelles solutions et pratiques mises en oeuvre par leurs pairs, sur un sujet souvent complexe à appréhender.

Cet événement était l’occasion de se focaliser sur les leviers individuels et culturels, en complément des travaux menés sur l’organisation du travail et le service aux salariés.

Deux séquences ont été abordées en mêlant des scénettes de théâtre et l’expertise des 3 structures co-organisatrices de cet événement :
-  Le vécu des collaborateurs, ce qui peut se jouer à leur niveau, dans leur tête
- Le point de vue des managers qui peuvent avoir l’impression de devoir «s’occuper de tout et de tout le monde ».

Les scénettes ont permis de mettre en lumière certains stéréotypes et difficultés dans lesquels les collaborateurs et managers peuvent s’enfermer : choix de carrière dans un couple, idées préconçues sur les seniors, résistances du management sur l’accompagnement des salariés, usage du mail,...

Elles ont ouvert le débat entre participants et ont été l’occasion de partager pratiques et expériences clients : film sur le handicap, coaching « préventif » des salariés, formations de sensibilisation des managers,...

Ce format original est très impactant et ouvre de nouvelles perspectives pour les acteurs travaillant dans les Ressources Humaines, qui sont à la recherche de solutions innovantes sur le sujet du bien-être au travail.